
Transgene pourrait toucher 30 millions d'euros de sa collaboration avec Servier. (© Transgene)
Ce jeudi 29 juin, Transgene et Servier ont annoncé la signature d’un contrat dans le domaine émergent des CAR-T (antigènes chimériques de récepteurs T). Un nom obscur qui renvoie à une nouvelle technologie de la lutte anti-cancer visant à modifier le système immunitaire d’un patient pour qu’il s’attaque de lui-même, et si possible de manière exclusive, aux tumeurs.
Une autre biotech française, Cellectis , s’intéresse à ce sujet depuis 2013 et est déjà alliée avec Servier (mais aussi Pfizer). Dans le communiqué de presse, André Choulika, PDG de Cellectis, s’est ainsi «réjoui de cette collaboration sur les CAR-T allogéniques (universels et génétiquement modifiés, ndlr) entre Servier et Transgene».
L’alliance entre ces deux sociétés vise à «sélectionner des technologies (…) qui pourront être appliquées à l’ingénierie des thérapies cellulaires CAR-T». Le laboratoire compte s’appuyer sur la «large collection de vecteurs viraux et [la] compétence reconnue [de Transgene] en ingénierie du génome de ces vecteurs».
Forte réaction en BourseCe contrat d’une durée initiale de trois ans pourrait entraîner un paiement de 30 millions d’euros au profit de Transgene, dont «moins de 5 millions» au titre d’upfront (versements en amont), estiment les analystes de Bryan Garnier en se basant sur des opérations similaires déjà réalisées dans le
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